Bhramari Pranayama

Egalement connue comme le « bourdonnement de l’abeille », le Bhramari est une respiration apaisante qui détend le système nerveux et aide à nous connecter avec notre nature intérieure. Bhramari (मधुमक्खी) est le mot sanskrit pour « abeille ». Ce pranayama est ainsi nommé en raison du bourdonnement produit au fond de la gorge pendant la pratique – tel le doux bourdonnement d’une abeille.

Bénéfices de Bhramari Pranayama

• Calme l’esprit
• Relâche la tension cérébrale
• Stimule les glandes pinéale et pituitaire, en soutenant leur bon fonctionnement
• Apaise les nerfs
• Soulage le stress et l’anxiété
• Dissipe la colère
• Abaisse la pression artérielle
• Renforce la santé de la gorge
• Renforce et améliore la voix
• Soutient la guérison des tissus corporels
• Induit un sommeil sain

Contre-indications de Bhramari pranayama

Bhramari ne devrait pas être pratiqué par les femmes enceintes ou en période de menstruation. Il est également contre-indiqué chez les personnes présentant une pression artérielle extrêmement élevée, une épilepsie, une douleur thoracique ou une infection de l’oreille active. Bhramari ne devrait pas être pratiqué allongé.

Quand pratiquer bhramari pranayama?

Bhramari, comme avec la plupart des pranayamas, se pratique de préférence l’estomac vide. Bien qu’il puisse être pratiqué à n’importe quel moment de la journée, le bhramari est particulièrement puissant tôt le matin et tard le soir – lorsqu’il y a moins de bruits de distraction et que notre perception intérieure est la plus aiguë.

Comment pratiquer bhramari pranayama?

La posture…

Choisir une position assise confortable. Si vous le pouvez, il est préférable de s’asseoir jambes croisées sur le sol avec un coussin ou une couverture pour élever confortablement les hanches. Laisser la colonne vertébrale s’allonger afin que le dos, le cou et la tête soient droits.

Fermer doucement les lèvres, en gardant les dents légèrement écartées, et amener le bout de votre langue sur l’avant du palais. Maintenir cette position de la bouche tout au long de la pratique, en vérifiant fréquemment que la mâchoire reste détendue.

Fermer chaque oreille avec les pouces, placer les index au milieu du front – juste au-dessus des sourcils -, couvrir les yeux avec les majeurs et annulaires et laisser reposer les petits doits sur les joues, près des narines.

La respiration…

Pour commencer, inspirer et expirer profondément par les narines, en apportant le souffle jusqu’au ventre. Commencer à expirer lentement, en émettant un son «hummm» stable et bas dans le fond de la gorge – comme le bourdonnement d’une abeille.

Être attentif à produire un son doux et stable. Le positionnement de la langue permet à la vibration de mieux résonner dans la tête, affectant les tissus du cerveau. Garder le corps complètement immobile et amener votre conscience au centre de la tête – à l’ajna chakra – laissant le son remplir la tête et s’étendre au corps.

À la fin de l’expiration, redresser lentement votre cou en inspirant à nouveau par les narines pour répéter le processus. Commencer par sept répétitions.

Observation des sensations après la pratique…

Après l’expiration finale, laissez votre respiration revenir à la normale et observez les changements qui se sont produits.

Comment vous sentez-vous physiquement, mentalement, émotionnellement et spirituellement? Quels changements énergétiques remarquez-vous à la suite de cette pratique? Où remarquez-vous la sensation dans votre corps et comment est-ce différent de quand vous avez commencé? Lorsque vous êtes prêt, ouvrez doucement les yeux, en continuant à diriger une partie de votre conscience à l’intérieur.