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Les ions et le PRANA

Les ions, les ions négatifs et le PRANA ?

Prāna = ions négatifs

Tout d’abord, rappelez-vous qu’un ion est un atome ou fragment de molécule chargé électriquement, et que les ions sont les véritables ouvriers de la vie dans la cellule (comme le prana)  ; ils constituent pour une bonne part son potentiel vital, c’est-à-dire prānique.

C’est l’ionisation de l’atmosphère qui retiendra pour l’instant notre attention.

La foudre en constitue une des manifestations les plus évidentes. Un seul éclair décharge  l’équivalent de la consommation d’énergie électrique de plusieurs jours de Paris ! Cependant, l’électricité atmosphérique est importante en tout temps, même lorsqu’elle ne se manifeste pas sous la forme spectaculaire de la foudre.

2 types d’ions :

a) les petits ions négatifs, ou ions normaux. Très actifs électriquement, ce sont de minuscules paquets d’énergie électrique à l’état presque pur. Dans l’air que nous res- pirons, ils sont en général constitués d’un ou de quelques atomes d’oxygène ou d’azote porteurs d’une charge qui correspond à un électron unique. Les petits ions négatifs apportent la vitalité à l’organisme, ils représentent le prāna atmosphérique sous sa forme active ;

b) les gros ions, ou ions lents. Ceux-ci sont formés d’un noyau polymoléculaire, donc beaucoup plus gros, auquel s’est ajouté un ion négatif normal dont on devrait plutôt dire qu’il a été pris au piège du noyau précité.

Nous retiendrons donc que les petits ions négatifs vitalisants sont rapides, très mobiles, tandis que les gros ions lents jouent le rôle d’attrape-mouches en agglutinant les petits ions qu’ils attirent et captent au passage. La présence de nombreux gros ions lents, formés par captation de petits ions très mobiles, diminue la conductivité de l’air, ce qui se produit notamment quand il est pollué par des poussières, des fumées, du brouillard. Grosso modo, on peut dire que la concentration des petits ions dans l’atmosphère diminue quand celle des gros augmente et vice versa, ou bien que la concentration des uns est inversement proportionnelle à celle des autres. Voilà pour- quoi il y a surabondance de gros ions dans l’atmosphère souillée des villes. À la campagne, où l’air est propre, on compte un, deux ou trois petits ions pour un gros, tandis qu’en ville la proportion est de 1 petit contre 275 gros et dans certains cas même d’un petit seulement contre 600 gros ! Si nous considérons les ions négatifs comme les « ouvriers de la vie à l’intérieur de la cellule » (docteur Goust), on comprendra combien l’atmosphère des villes est pauvre en prāna, donc débilitante.

Ce qui précède explique et confirme les théories yogiques qui affirment que le prāna n’est ni l’oxygène, ni l’azote, ni aucun des constituants chimiques de l’atmosphère, car en ville aussi bien qu’à la campagne, la teneur en oxygène de l’atmosphère est en fait identique. C’est la prédominance des gros ions lents et l’absence des petits ions négatifs actifs qui rend l’air des grandes villes moins tonique et vivifiant que celui de la campagne. Par conséquent, les poussières sont aussi pernicieuses, sinon plus, que les gaz d’échappement des voitures et les émanations industrielles, car elles absorbent et neu- tralisent tout le prāna de l’atmosphère. N’allons pas en conclure qu’il suffit de conditionner l’air de nos appar- tements et de le dépoussiérer avant de le respirer. Le conditionnement d’air ne lui restitue pas les petits ions négatifs. La seule solution consisterait à mettre tout en œuvre pour empêcher que les poussières ne parviennent dans l’atmosphère avant qu’elles ne la vident de ses petits ions vitalisants. Les fumées ainsi que le brouillard jouent le même rôle. Souvent, dans nos villes, ces trois éléments se conjuguent. Faut-il donc s’étonner que la vitalité des Londoniens1, par exemple, baisse si fort en période d’hiver ?

Sources des petits ions vitalisants

Ioniser négativement les atomes d’oxygène, c’est leur ajouter de l’énergie électrique. Cela ne se produit que sous l’influence d’importantes sources d’énergie. Lesquelles?

  • Les radiations telluriques, c’est-à-dire les émanations radio- actives naturelles du sol par ailleurs si faibles qu’elles ne nous causent aucun dommage, à l’inverse de la radioactivité artificielle beaucoup plus puissante sont un facteur impor- tant d’ionisation de l’air. (Certaines roches émettent des rayons gamma.) Toutefois, la source principale d’ions négatifs vitalisants est constituée par des radiations élec- tromagnétiques de courte longueur d’onde, provenant du soleil, cet inépuisable générateur d’énergie.
  •  les rayons cosmiques ; ceux-ci sont très importants, car si le rayonnement solaire est intermittent (alternance du jour et de la nuit, interposition de l’écran de nuages), par contre, les rayons cosmiques irradient de nuit comme de jour ; ils percent les plus épaisses couches de nuages sans rien perdre de leur énergie : on en retrouve même dans le sol.
  • les grandes masses d’eau en mouvement ou en cours d’évaporation : voilà pourquoi l’air est si vitalisant au bord de la mer ; et ce n’est pas seulement à cause de la pré- sence d’iode, dont nous dirions même qu’il joue un rôle mineur. À la mer, toutes les conditions sont réunies pour une ionisation vitalisante maximale : grandes masses d’eau en mouvement et en évaporation, action du vent du large, absence de poussière, ionisation maximale par le soleil et les rayons cosmiques. Sur la côte et au large, nous baignons dans un océan de prāna, parfois même trop intense pour certains organismes ultrasensibles, incapables d’absorber et de répartir cet afflux surabondant d’énergie. Certains enfants deviennent nerveux et irritables. Des adultes y perdent parfois le sommeil. Les techniques yogiques de prānayāma ont pour but, entre autres, de nous permettre d’en fixer une quantité accrue, de l’emmagasiner, de le répartir dans l’organisme et de l’y diriger où les besoins s’en font sentir.

Vous pressentez que ces considérations théoriques vont bientôt déboucher de plain-pied dans la pratique :

« Une once de pratique vaut mieux que des tonnes de théorie » ( Sivananda).

Si vous avez envie de faire une pause dans une nature revigorante, nous pouvons partager ensemble des semaines de retraites, ou des formations de yoga, dans la vallée de la Siagne… ou en Inde !

Métabolisme de l’électricité

Le terme métabolisme vous est familier. Il désigne habituellement la totalité des transformations que notre corps fait subir aux molécules des aliments, soit pour édifier nos structures cellulaires, soit pour libérer l’énergie vitale. Nous savons aussi qu’il y a un métabolisme de l’eau, qui dans le corps sert de bonne à tout faire. Tour à tour elle constitue le liquide intra- ou extracellulaire, entre dans la composition du sang et de la lymphe, etc., s’en va dissoudre les substances toxiques pour les rejeter par les émonctoires (peau, poumons, intestins, reins). Par contre, nous ignorons généralement qu’il existe un véritable métabolisme de l’électricité : c’est l’immense mérite de Fred Vlès de l’avoir étudié. L’animal – et ce terme inclut l’homme – se charge négativement par absorption de petits ions négatifs. Ceux-ci suivent un cheminement compliqué à travers l’organisme en s’associant au phénomène d’oxydoréduction1. Tous les phénomènes vitaux sont accompagnés d’oxydations ou de

1. L’apport d’un électron correspond à une réduction, son enlèvement à une oxydation. réductions, sans parler d’autres rôles et actions beaucoup plus complexes à l’intérieur même de la cellule.. Les autres métabolismes dépendent en quelque sorte de ce métabolisme électrique. Le mammifère qui vit dans la nature ingère jusqu’à refus les charges négatives liées à l’oxygène respiratoire et en élimine l’excès par la déperdition générale qui a lieu par la peau. Comme la batterie de notre voiture, nous devons nous «charger» à bloc, pour nous saturer d’électricité négative et laisser la peau en évacuer l’excédent éventuel. Fred Vlès a constaté que, chargées au même potentiel, une souris morte se décharge très lentement, tandis qu’une sou- ris vivante présente une forte déperdition d’énergie négative, indice d’une grande activité électrique vitale ; c’est l’indice aussi que l’organisme est bien approvisionné en petits ions négatifs vitalisants. Ainsi donc, la science occidentale rejoint et confirme intégralement les théories yogiques relatives au prāna.

Fred Vlès a établi que les animaux homéothermes, donc tous les mammifères, ont une déperdition d’électricité plus grande que les poïkilothermes (c’est-à-dire à sang froid, telle la grenouille), chez qui elle est à peu près nulle. Chez le mammifère qui a acquis la régulation de la tempé- rature, le régime des échanges électriques avec l’atmo- sphère est donc très important. La grenouille dépend moins que nous du prāna de l’air. Le métabolisme de l’élec- tricité, mesurable et mesuré, explique bien des choses. Rete- nons tout d’abord que l’assimilation d’ions négatifs doit être très importante pour entretenir la machine vivante en activité maximale, donc pour charger nos accus à bloc, puisqu’il faut assurer l’évacuation des ions utilisés, car l’organisme a besoin de renouveler constamment et acti- vement ses charges électriques. Électriquement, l’organisme sain est comparable à un lac de montagne toujours alimenté en eau fraîche qui s’écoule aussitôt par le torrent, et l’organisme affaibli, malade, à un marais où l’eau stagne et croupit. Tout se passe comme si la déperdition d’ions était aussi importante que leur absorption, comme si elle la conditionnait, exactement comme l’expiration conditionne l’inspiration.

Les ions sont de fines particules chargées électriquement et présentes partout autour de

nous. Trop d’ions positifs peuvent provoquer du stress, de la nervosité et favoriser les

inflammations tandis que les ions négatifs ont un pouvoir apaisant, calmant, et réduisent

les inflammations. Ils augmentent aussi l’échange gazeux lors de la respiration par leur

effet vasodilatateur, ce qui permet un meilleur apport en oxygène dans le sang.

Dans la nature… l’air pur est chargé d’ions négatifs !

Le mouvement constant du vent en montagne et en forêt, l’écoulement des gouttes d’eau

le long d’une cascade, le courant des rivières, la mer et le frémissement de l’air dans les

branches créent naturellement des ions négatifs qui purifient et rafraîchissent l’air.

L’impression de bien-être universellement reconnue, à la montagne, dans une forêt, près

d’une rivière, de la mer ou lorsque l’on est en contact direct avec la Terre, est liée à

l’importante concentration en ions négatifs de ces lieux.

Les ions négatifs… pas toujours présents dans l’air que l’on respire

Vous l’aurez compris, ils sont nécessaires à la Vie. Or, on constate dans l’atmosphère, une concentration très variable d’ions négatifs.

Quelques exemples par cm 3

-50 000 ions négatifs/cm 3 au pied d’une cascade

-5 000 à 10 000 en montagne

-2 000 à 5 000 après un orage

-500 à 1 000 dans la campagne

-20 à 500 en milieu urbain

-10 à 50 en appartement bureau

– 0 à 10 en local climatisé

Certains lieux situés en milieu urbain tel qu’un bureau équipé de photocopieuses,

d’imprimantes, d’écrans d’ordinateur, la wifi, les matières synthétiques, sont remplis d’ions

positifs. L’air devient vite étouffant et malsain.

Les symptômes les plus courants sont la fatigue nerveuse, l’irritabilité, les maux de tête,

les douleurs musculaires et articulaires, la somnolence, les troubles de la concentration et

de la vigilance et surtout le stress.

Au quotidien…

Il existe quelques pratiques que vous pouvez utiliser, même en ville, pour augmenter la

quantité d’ions négatifs autour de vous.

-Marcher pieds nus en contact direct avec la Terre vous recharge instantanément en ions

négatifs, dans les parcs, en forêt, ne serait-ce que quelques minutes quand vous en avez

l’occasion, (et même s’il fait froid, c’est bon pour la circulation!).

-Ne pas hésiter à plonger dans des torrents d’eau tumultueuse (la plus haut concentration

d’ions négatifs), dans des vagues, ou dans toute eau vive.

-N’hésitez pas non plus à porter vos bébés et enfants dans vos bras dans ces moments là, ils en bénéficieront également.

-Le gros sel ainsi que certains cristaux comme la sélénite ou le cristal de roche absorbent

les ions positifs et dégagent des ions négatifs. Les bains au gros sel sont donc un bon

moyen de se recharger.

-La fumigation est également bénéfique. Faire brûler de la sauge, du palo santo ou de

l’encens (du naturel, pas n’importe lequel!) recharge en ions négatifs et purifie l’air.

-Et puis si vous avez du mal à dormir, n’hésitez pas à débrancher vos appareils

électriques la nuit, surtout ceux qui sont près de vous, ainsi que la wifi. Votre sommeil s’en

trouvera certainement amélioré.

Si vous avez envie de faire une pause dans une nature revigorante, nous pouvons partager ensemble des semaines de retraites, ou des formations de yoga, dans la vallée de la Siagne… ou en Inde !

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